lundi , 29 avril 2024
arfr

Le Président de la CCIAM participe à un atelier virtuel sur le statut des institutions de microfinance dans les cinq pays du Sahel

Le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie, président en exercice de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie des 5 pays du Sahel (UCCI-G5), a participé ce mercredi, aux travaux d’un atelier virtuel organisé par la Chambre Islamique de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture sur l’état des institutions de microfinance dans les cinq pays du Sahel.

Dans son discours à l’occasion, le Président de la CCIAM a souligné l’importance de la microfinance comme l’un des piliers du développement durable en raison de son grand rôle dans la lutte contre la fragilité sociale et de son efficacité pour faire sortir de larges catégories sociales de la pauvreté et du chômage. Il a ajouté que les cinq pays du Sahel sont restés loin de cette tendance, car les moyens de financement traditionnels demeurent encore prédominants, ce qui a empêché les jeunes et les porteurs de projets d’en profiter, contribuant ainsi à l’augmentation des taux de chômage et parfois même à la délinquance. La vague de terrorisme, de crime organisé, d’immigration clandestine et d’autres comportements que connaît malheureusement la région ne sont qu’une manifestation claire de cette situation.

Le président a remarqué que les institutions de microfinance s’adaptent plus aux besoins des modèles d’économies non classées qui existent dans l’espace sahélien en raison du soutien qu’elles apportent aux individus et aux familles à revenus limités, mais aussi aux entrepreneurs, aux personnes âgées, aux femmes au foyer et aux chômeurs. Ces institutions offrent en effet l’appui adéquat à leurs petits et micro-projets familiaux, en leur donnant la possibilité d’obtenir des services et des facilités financières qui contribuent à la mise en place et au développement de leurs propres projets et à leur intégration dans la vie active.

Il a ajouté que la Chambre Islamique a remarqué très tôt l’importance de la petite et de la microfinance, en créant la Banque de la famille, sachant que la famille constitue le noyau de la société et sa plus petite institution. Il a appelé à valoriser cette expérience et à en examiner les éventuels disfonctionnements afin de créer un modèle qui serait adopté par la Chambre Islamique dans tous les pays islamiques qui en ont besoin, et à donner la priorité dans ce domaine aux cinq pays du Sahel en raison du grand manque qu’ils connaissent en matière de sources de financement.

Il a conclu en remerciant l’Organisation de la Coopération Islamique d’avoir choisi l’espace sahélien pour bénéficier de la Banque de la Famille, exprimant son grand espoir que cet ambitieux projet atteindrait les objectifs souhaités, appelant à aller de l’avant dans l’accélération du rythme des efforts entrepris pour son lancement. Il a par ailleurs assuré la volonté de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie des 5 pays du Sahel (UCCI-G5) de tout mettre en œuvre pour en faire un succès.

Pour sa part, le Secrétaire Général de la Chambre Islamique de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture, M. Youssef Khalawi, a souhaité la bienvenue aux participants, soulignant que cet atelier est le début d’une série d’ateliers virtuels et participatifs qui seront organisés par la Chambre dans le domaine de la microfinance, vu la grande importance que revêt ce sujet, déclarant que pour fédérer les efforts, ils sont en train de créer une entreprise qui aura un impact positif dans ce domaine.

A noter que l’atelier s’est tenu en présence de M. Ali Adji Mahamat Seid, Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Tchad, Vice-Président de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie des 5 pays du Sahel (UCCI-G5), de Son Excellence l’Ambassadeur Ihab Fawzy, Directeur Exécutif Adjoint de l’Organisation pour le Développement de la Femme et de nombreuses autres personnalités intéressées par le domaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *